Édition 1991
Table des matières :
Cantique 140 verset 1
Seigneur, toi qui pour nous t’offris en sacrifice,
Remplis-nous de ferveur pour mettre à ton service
Nos jours, nos biens, nos corps, nos cœurs.
Donne-nous de marcher, malgré notre faiblesse,
Sous ton œil tutélaire et que par toi, sans cesse,
Nous soyons tous plus que vainqueurs.
Cantique 140 verset 2
Fais-nous toujours goûter combien c’est douce chose,
Pour tout enfant de Dieu, qui sur toi se repose,
De t’aimer et de te servir !
«Pour moi vivre, c’est Christ» : que ce soit la devise
De tous tes rachetés, que chacun d’eux le dise,
Et que tous sachent l’accomplir.
Cantique 141 verset 1
Mon cœur joyeux, plein d’espérance,
S’élève à toi, mon Rédempteur.
Je connais ton amour immense,
Qui sauve à jamais le pécheur ;
En toi seul est ma confiance,
En toi seul est tout mon bonheur.
Cantique 141 verset 2
C’est vers ton ciel que, dans ma course,
Je vois aboutir tous mes pas.
De ton Esprit la vive source
Me rafraîchit quand je suis las ;
Et, dans le danger, ma ressource
Est dans la force de ton bras.
Cantique 141 verset 3
Le jour, je suis sous ta lumière ;
La nuit, je repose en ton sein.
Au matin, ton regard m’éclaire
Et me guide dans mon chemin ;
Et chaque soir, ô tendre Père,
Tu prépares mon lendemain.
Cantique 141 verset 4
Je vois ainsi venir le terme
De mon voyage en ces bas lieux,
Et j’ai l’attente vive et ferme
Du saint héritage des cieux :
Sur moi si la tombe se ferme,
J’en sortirai tout glorieux.
Cantique 142 verset 1
Sur ton Église universelle,
Objet constant de ton amour,
Seigneur, dans ta grâce fidèle,
Tu répands tes dons chaque jour.
Tes rachetés, en confiance,
Partout fléchissent les genoux ;
Tu rempliras notre espérance :
Seigneur, tu seras avec nous.
Cantique 142 verset 2
Des promesses de ta parole,
Seigneur Jésus, tu te souviens ;
Et ton Esprit d’amour console,
Guide et réjouit tous les tiens.
Fais-nous marcher dans ta lumière,
Près de toi garde notre cœur,
Et que ton Église en prière
S’égaie en toi, puissant Sauveur !
Cantique 143 verset 1
Tu m’as aimé, toi, mon Dieu, toi, mon Père,
Toi, Seigneur Jésus-Christ.
Tu m’as aimé plus qu’une tendre mère
L’enfant quelle nourrit. (bis)
Cantique 143 verset 2
Je puis t’aimer, ô Dieu plein de tendresse,
Qui m’aimas le premier.
Je puis t’aimer, soutien de ma faiblesse,
Mon fort, mon bouclier. (bis)
Cantique 143 verset 3
Tu m’as aimé, source de toute grâce,
Auteur de mon salut.
Tu m’as aimé ! tournant vers moi ta face,
Tu me conduis au but. (bis)
Cantique 143 verset 4
Je puis t’aimer : jamais celui qui t’aime
Seul ne se trouvera.
Tu m’as aimé : c’est de ton amour même
Que mon amour vivra. (bis)
Cantique 144 verset 1
À toi qui nous as fait entendre
La parole de vérité,
À toi qui nous as fait comprendre
L’infini de ta charité,
Cantique 144 verset 2
À toi qui rends l’homme capable
De prendre part au lot des saints
Dans la lumière incomparable
Où tu veux avoir tous les tiens,
Cantique 144 verset 3
À toi, qui dans ta grâce immense
Nous arrachant à l’homme fort,
Nous délivras de la puissance
Des ténèbres et de la mort,
Cantique 144 verset 4
À toi, notre Dieu, notre Père,
Qui nous transportas sans retour
Dans le royaume, au sanctuaire
De Jésus, Fils de ton amour,
Cantique 144 verset 5
À toi, soit honneur et sagesse,
Dieu d’amour, Dieu de vérité,
À toi la force et la richesse
Durant toute l’éternité !
Cantique 144 verset 6
À toi, Seigneur, dont la victoire
Nous acquit l’éternel bonheur,
À toi, Jésus, nous rendons gloire ;
Nous t’adorons, divin Sauveur.
Cantique 145 verset 1
Les brebis de Jésus, objets de sa tendresse,
Reconnaissent sa voix pour la suivre sans cesse ;
Celui qui les conduit les comble de faveurs ;
Il a mis son amour pour toujours dans leurs cœurs.
Cantique 145 verset 2
Il ne leur manque rien dans son gras pâturage ;
Auprès du bon Berger, l’on ne craint pas l’orage.
Il garde ses brebis, les porte dans son sein ;
Son consolant regard les réjouit sans fin.
Cantique 146 verset 1
Contre moi, dans ce monde,
Si l’orage en fureur
Enfle ses flots et gronde,
Troublera-t-il mon cœur ?
Non, je n’ai point de crainte :
Jésus est avec moi,
Et sa présence sainte
Eloigne tout effroi.
Cantique 146 verset 2
La vie est-elle sombre
Quelquefois à mes yeux ?
Tu dissipes toute ombre,
Ô Sauveur glorieux !
Au-dessus du nuage
Je puis voir ta splendeur :
Ton regard m’encourage,
Me comble de bonheur.
Cantique 146 verset 3
Si je sens ma faiblesse
Au milieu du danger,
Ne suis-je pas sans cesse
Dans tes bras, bon Berger ?
De ton amour fidèle
Qui me séparera ?
Abrité sous ton aile,
Rien ne m’alarmera.
Cantique 146 verset 4
Oui, ma coupe est remplie :
Je connais ton amour,
Et ta grâce infinie
Me suivra chaque jour.
En mon pèlerinage,
Ici-bas étranger,
Je t’ai pour mon partage
Et tu ne peux changer.
Cantique 147 verset 1
Source féconde,
Salut du monde,
Le sang de Christ est répandu.
Divin supplice,
Ce sacrifice
Seul peut sauver l’homme perdu.
Cantique 147 verset 2
Profonde joie !
Christ est la voie
Qui conduit au suprême but.
Jésus pardonne ;
Il n’est personne
Qu’il veuille écarter du salut.
Cantique 148 verset 1
Tout bonheur vient de toi, Sauveur plein de tendresse.
C’est toi qui nous appris le chant de l’allégresse ;
De tes grandes bontés tu couronnes nos jours,
Et tu veux à jamais en bénir l’heureux cours.
Cantique 148 verset 2
Ah ! nous avons connu les ennuis de la terre,
Alors que nous marchions en enfants de colère ;
Quand, fuyant ton regard et ta grâce, ô Jésus,
Dans le monde nos pas s’égaraient toujours plus.
Cantique 148 verset 3
Mais tu parus, Seigneur, et rompis notre chaîne ;
Devant ton grand amour disparut notre peine.
Quels transports, quand la foi, par grâce, nous apprit
Que nous avions ta paix, ton salut, ton Esprit !
Cantique 148 verset 4
Ah ! tant de charité nous dit que, sans partage,
De notre cœur t’est dû l’invariable hommage.
Dirige donc ce cœur, qu’il prenne son essor
Vers le ciel où ta main plaça notre trésor.
Cantique 149 verset 1
Le Seigneur nous appelle :
Allons à lui !
Il est bon et fidèle,
Un sûr appui.
Le salut qu’il accorde,
Nul ne peut le ravir.
Plein de miséricorde
Il veut bénir.
Cantique 149 verset 2
Son amour est extrême :
Ce bon Sauveur
S’est dévoué lui-même
Pour le pécheur.
Oui, sur le bois infâme
Il a voulu mourir ;
Espère en lui, mon âme ;
Il veut bénir.